lundi 16 septembre 2013

Des nuages sur le 3e RPIMa (suite)

Depuis des mois, l'hypothèse fait frémir, ce blog l'écrivait dès le... 23 juillet, ou encore la semaine
dernière : le 3e RPIMa risque la dissolution pure et simple. Ce matin, la presse régionale s'en émeut, reproduisant l'appel d'anciens chefs de corps, façon tir de barrage, tandis qu'un Facebook commence déjà à mobiliser chez les anciens. A Paris, la dissolution ne fait désormais plus le moindre doute, la décision a été tranchée depuis déjà quelques temps, ces protestations arrivent donc trop tard. Aucune raison n'est évoquée en particulier, par delà celle, facile, de la nécessité de trouver les 34.000 postes à supprimer.

A ce stade, la mobilisation des généraux risque donc de ne pas suffire, pas plus qu'une (peu probable) phase de manifestations dans la ville ou sur le net. Même si plusieurs de ces généraux ont le bras long. Ce premier dossier n'est néanmoins que le premier d'une longue série.
Deux hypothèses pourraient amener à sauver ce régiment commandé par Bigeard en son temps (1) : grouper en un unique régiment les 3e et 8e RPIMa (mais où le baser ?), ou intégrer partiellement le 3e RPIMa dans la BFST, schéma qui ne fait pas partie, à ma connaissance, des priorités affichées même si l'hypothèse a circulé. Pas sûr par ailleurs que cette perspective ait les faveurs du COS, qui recherche des postes très spécifiques.
En ces heures de rationalisations, le COS lui-même pourrait décider de mieux remplir l'espace disponible au camp de Souge (qui accueille déjà le 13e RDP) : avec quoi ? Toutes les options, dont une partie ont été évoquées sur ce même blog, semblent clairement ouvertes.
 
(1) une précédente restructuration avait emporté un autre régiment cher à Bigeard : le 6e RPIMa.