lundi 6 février 2012

Le CEMAT loue l'action de l'ALAT et fait ses comptes (actualisé-1)

Un Tigre aux couleurs de la confrérie Tiger coiffe le Caïman confié au GAMSTAT. Il ne faisait pas chaud, aujourd'hui, portières ouvertes, au-dessus de la Drôme. Peut-être ce qui explique l'absence d'intérêt de la presse, moitié moins nombreuse que pour l'arrivée du Caïman dans la marine, il y a deux mois (photo : Jean-Marc Tanguy).

Le CEMAT a volé aujourd'hui sur Caïman, entre Orange et Valence, base du GAMSTAT. Il s'est félicité de l'arrivée du nouveau appareil, 20 ans apès le lancement du programme. 34 appareils ont déjà été commandés fermes, 34 autres doivent l'être cette année. Et le CEMAT en espère "encore un certain nombre, j'espère que ce sera en nombre suffisant" a-t-il déclaré devant la presse.
La cible de l'ALAT porte sur 133 machines. Le magazine Air&Cosmos annonçait vendredi qu'il ne fallait pas attendre de commande supplémentaire au-delà des 68 premiers appareils.
Selon le CEMAT, au moins une autre commande doit intervenir en 2015. Un dossier de presse évoque la commande des "65 suivants" à partir de cette date.
Comme son prédécesseur, le CEMAT a marqué son attachement à l'ALAT en évoquant les résultats obtenus en Libye et en Afghanistan. "Nos hélicoptères sauvent des vies en Afghanistan (1), et le Tigre a gagné sur ce théâtre ses lettres de noblesses" a-t-il constaté en ajoutant : "les fantassins de Kapisa nous disent que la seule apparition du Tigre produit un effet immédiat". Et le COMALAT d'ajouter :"maintenant, ce sont même les Afghans qui le disent."
Le général Ract-Madoux a aussi rappelé en trois chiffres l'engagement de l'ALAT en Libye. "45% des cibles détruites par la France l'ont été par l'ALAT, qui a agi avec une empreinte particulièrement faible : 15 machines, pour seulement 10% du coût d'Harmattan".
A l'heure des choix budgétaires, un rappel chiffré qui tombe à pic.

(1) l'ISAF a annoncé aujourd'hui la perte d'un hélicoptère en RC-East. Les occupants sont indemnes selon la même source, qui, conformément à ses habitudes, ne donne pas la nationalité ni le type de l'engin.